Fred Radenen peint à l’huile et s’inspire de ce qu’elle a vu durant ses voyages
Qu’une seule œuvre soit posée sur les murs d’une maison, et c’est toute une ville qui s’en trouve transformée.
Tel est le pouvoir de l’art, sa magie.
Sur les cimaises de la Cave de La Gardiole, l’année s’est terminée avec les voyages de Frédérique Radenen, une native de Montpellier qui débarqua à Sète en 2001, après avoir été notaire. Elle tiendra alors une boutique qui lui permettra de faire ce qu’elle a toujours eu envie de faire : libérer du temps pour peindre. C’est l’Afrique qui l’inspire tout d’abord :« Ce continent m’attire, son élégance, le port de tête des habitants, les animaux imposants. Je suis ensuite passée aux personnages imposants, les sumotoris, sans jamais m’être rendue au Japon, mais je les trouve picturalement magnifiques. Avec l’huile, on magnifie les rondeurs, la puissance, leur aura de dieux. »
C’est alors que Fred commence à mêler peinture et écriture, pinceaux et journaux, couleurs et calligraphies. Une technique qu’elle poursuit lorsqu’elle peint des poissons aux yeux exaltés qui hypnotisent, fait des essais sur bois, matière absorbante qui l’oblige à travailler plus vite, à toujours être en mouvement. Et ça lui plaît, Fred n’aime pas les lauriers sur lesquels on se repose.